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Another Primeval-Story

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CassandraStory

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Qui a dit que ça se passait dans le monde réel ?

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Another Primeval Story

 
 
Synopsis :
 
"L'Angleterre est le théâtre d'étranges phénomènes : des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins du Royaume... Le professeur Cutter, un homme brillant mais hanté par la disparition de sa femme, et son équipe se lancent à leur poursuite et tentent de découvrir comment ces espèces disparues depuis des milliers d'années ont pu réapparaître soudainement." Un an plus tard, ils font la rencontre de Cassandra Milligan...
 
 
 
Tiré de la Série Britanique Nick Cutter et les Portes du Temps.
 
Casting Permanant :
 
Another Primeval Story
 
*Cassandra "Cassie" / "Cass' " Milligan ==> Nina Dobrev
 
*Stella Cartwright ==> Sophia Bush
 
*Stephen Hart ==> James Murray
 
*Professeur Nick Cutter ==> Douglas Henshall  
 
*Connor Temple ==> Andrew Lee Potts
 
*Abby Maitland ==> Hannah Spearritt
 
*Jennifer "Jenny" Lewis ==> Lucy Brown
 
*James Lester ==> Ben Miller
 
...Et d'autres qui feront leur apparition un peu plus tard...
 
                                                                               
 
 
            Mon nom est Cassandra Milligan, mes amis me surnomment Cassie ou Cass'. J'ai vingt-trois ans. Depuis un moment en fait, mais cette histoire sera pour un autre jour. Je vous rassure, je ne suis pas un vampire, je suis bien humaine.
            À vrai dire, je débarque seulement au début du vingt-et-unième siècle. Oh bien sûr, j'y étais déjà venue, mais cette fois, c'est plus permanent. Je n'ai pas d'habitation en particulier, je viens d'un peu partout, je suis plutôt une sorte de voyageuse. Pas une voyageuse ordinaire certes, mais ça, vous vous en apercevrez un peu plus loin...
            J'ai donc atterri dans la merveilleuse ville de Londres. Ça faisait un moment que je n'y étais pas venue. J'ai quelques amis au Royaume-Uni mais ils ne savent pas que je suis là. Je ne veux pas les déranger, ils sont plutôt occupés. Et puis, je les connais : ils vont vouloir que je revienne travailler avec eux. Ça ne me déplairait pas dans la mesure où c'était un travail vraiment intéressant et que ce sont mes amis, mais là, j'ai besoin d'un nouveau départ et de stabilité.
            J'avais un peu d'argent de côté alors j'ai acheté un appartement prêt du centre. Là ? Je ressors d'un petit Café-Restaurant sympathique du centre ville : le Café Diem. J'y ai décroché un boulot de serveuse assez bien payé. Oh c'est pas énorme bien sûr, mais ça me plaît bien et puis c'est bien suffisant.
 
                                                                                                                           
                                              
Pour être prévenu ? .....................
 
Rien de plus simple, il suffit de laisser un com' explicite :)
 

Correspondances 
Apple-Fiction
 
 
 
 
                     On en est où ??                      
 
 
1- Le commencement                  2- Le C.R.A
Partie 1 ✓                                       Partie 1 ✓
Partie 2 ✓                                       Partie 2 ✓
Partie 3 ✓
Partie 4 ✓
Partie 5 ✓
Partie 6 ✓
 
                                     Autres fictions :                                  
 

 
                                                               TVD-FanFic                                    TSC-FanFic ✓New
 
                                                                                             Les Héritiers d'Abaddon        
 
 
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#Posté le samedi 11 juin 2011 08:42

Modifié le samedi 12 novembre 2011 18:44

1- Le commencement

 Partie 1
 
            Tout a commencé un jeudi. Il était un peu plus de quatorze heures, je venais de quitter le café. Déjà une semaine que j'étais là et je m'en sortais bien. Pas d'empêchements pour quoi que ce soit, pas de mission à l'improviste : tout ce que j'avais à faire, c'était me soucier de moi. C'est vrai que ça sonne un peu égoïste, mais ça fait du bien d'avoir pour seule angoisse le menu du prochain repas.
 
            Pour le moment, je n'ai personne dans ma vie. Je suis libre comme l'air ! Ni petit-ami, ni amis. Personne. Il n'y a que moi. Enfin, il y a cette autre serveuse qui m'a repérée dès le premier jour : Stella. Elle a tout de suite été gentille avec moi, on s'amuse bien ensemble. Je ne connais pas toute sa vie, on n'a pas encore eu beaucoup l'occasion de parler mais je sais qu'elle a traversé une période difficile. Ça se sent. Rien que dans sa façon d'être avec les gens, on devine que la vie n'a pas toujours été belle pour elle.
           Mais ce n'est pas pour cette raison que je l'apprécie. Elle à l'air de me considérer comme une amie, une vraie, même si ça ne fait que quelques jours qu'on se connaît. Le peu d'amies que j'ai eu, ça a toujours été du temporaire du fait que j'étais constamment en déplacement. Mais maintenant, maintenant que tout est différent, je vois les choses autrement.
    En tout cas, elle est du genre à foncer, à profiter de la vie et à s'amuser. Toujours prompte à l'amusement, elle a des sourires pour tout le monde. C'est un pur bonheur cette fille, un vrai rayon de soleil. Et c'est mon amie. Le patron du café est sympa aussi. Vincent. Il est français, il adore parler dans sa langue maternelle parce que personne ne comprend vraiment ce qu'il raconte. Du moins, avant que j'arrive.
            Je me souviens, mon second jour, tout le monde était stressé et pressé à l'heure de pointe. Il s'est énervé dans la cuisine et a dû manquer de vocabulaire pour exprimer son mécontentement car il s'est mis à vociférer en Français. Tous les employés l'observaient en attendant que ça passe, aucun d'eux ne comprenait ce qu'il racontait. En réalité, il cherchait seulement un papier important pour l'administration et, apparemment, quelqu'un l'avait changé de place sans faire attention.
           Je n'ai eu qu'à demander à Stella si elle savait où il se trouvait et elle m'a indiqué son emplacement. Le regard de Vincent s'est éclairé lorsque j'ai agité la feuille devant lui. Depuis il m'adore, il dit que je lui ai sauvé la vie et nous dialoguons souvent en Français, il se sent moins seul ainsi.
 
           Je souris en repensant à cette anecdote. Je n'avais beau connaître Vincent et Stella que depuis une semaine seulement, j'avais l'impression qu'ils étaient comme une famille. C'est dingue quand-même comme on peut être emporté par nos pensées en l'espace de quelques secondes ! Je fus tirée de ma réflexion par la voix angoissée d'une jeune fille qui appelait quelqu'un :
 
                       _Sprat ?!
                       _Qui est Sprat ? Demandai-je en m'approchant d'elle.
                       _C'est ma chienne. Je ne la trouve plus, me dit-elle.
                       _Tu veux que je t'aide à la chercher ?
 
            Elle hocha la tête et me montra du doigt l'endroit où elle l'avait vue avant qu'elle ne se sauve. Nous arrivâmes sur un immense terrain vague qui avait des allures d'ancien chantier, dans une zone abandonnée d'un quartier mal entretenu, pas très loin d'une ligne de chemin de fer.
             Taylor et moi décidâmes de nous séparer afin de couvrir plus de terrain. Je ne suis pas non plus totalement inconsciente : si dans les cinq minutes elle ne l'avait pas retrouvée, nous devions nous rejoindre devant un gros poteau électrique. Elle acquiesça et partit de son côté.
              Je me dirigeai vers l'immeuble abandonné et lui laissai le terrain vague afin d'être certaine qu'elle ne risque rien. Au bout de cinq minutes à m'égosiller, je décidai de revenir sur mes pas. Nous allions chercher ensemble et si nous ne retrouvions pas « Sprat » dans l'heure, nous préviendrions ses parents pour ne pas qu'ils s'inquiètent.
 
               Lorsque j'arrivai au poteau électrique, j'étais seule. J'attendis Taylor un instant puis commençai à l'appeler, anxieuse. Je finis par partir dans la direction qu'elle avait empruntée quelques minutes auparavant.
J'entrai dans un haut tunnel en métal d'où me parvenaient des aboiements. Il n'y avait rien à part une lumière éclatante qui éclairait tout le tunnel. Curieusement attirée par cette lumière, je la traversai et ouvris de grands yeux devant le spectacle qui s'offrait à moi : j'étais dans un désert.
 
                Un vrai désert, avec des dunes de sable à perte de vue. Je finis par me ressaisir et tendis l'oreille : au loin me parvenait la voix de la jeune fille qui continuait d'appeler son chien. Je la rejoignis rapidement et c'est alors que le sol se mit à trembler sous nous pieds.
Un sorte de vers géant en sortit. Ou alors un serpent. Aucune idée, nous commençâmes à courir nous mettre en hauteur sur des rochers. L'animal ne put nous atteindre, il disparut dans le sol sans laisser de trace.
                Durant les premières heures, nous tentâmes de rejoindre la lumière derrière laquelle devait se trouver Londres mais dès que nous descendions des rochers, le sol tremblait à nouveau et nous savions que cela signifiait le retour de la créature. Nous avons donc fini par abandonner, espérant que quelqu'un viendrait nous sauver, même si secrètement, je savais que c'était peu probable.
 
1- Le commencement
 
 
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#Posté le samedi 11 juin 2011 10:34

Modifié le samedi 11 juin 2011 15:33

Partie 2
 
 
            Des personnes finirent par entrer dans notre champ de vision. Il faut croire que je m'étais trompée ! Ils étaient loin, mais ils étaient vêtus de noir et semblaient armés. Des militaires ? Possible. En tout cas, il fallait qu'ils viennent se réfugier en hauteur avec nous s'ils ne voulaient pas être attaqués par cette chose. Nous commençâmes à les appeler, mais il était trop tard : la terre trembla, le « serpent » sortit du sable et les attrapa tour à tour. Nous entendîmes les coups de feu tirés par le dernier qui tentait de les sauver, mais il fut aspiré dans le sable lui aussi.
            Dès qu'ils avaient été attaqués, j'avais pris Taylor dans mes bras et lui avait demandé de fermer les yeux pendant que je lui bouchais les oreilles pour ne pas qu'elle entende leurs cris. Pas besoin de lui faire encore plus peur. J'avais également fermé les yeux.
 
            Près d'une demi-heure plus tard, nous vîmes deux hommes. Ils étaient un peu plus proches que leurs prédécesseurs, ils portaient des tee-shirt noirs et des sacs. Des explorateurs maintenant ? Pas le temps de se poser des questions, il fallait qu'ils viennent sur les rochers pour ne pas se faire happer.
            Taylor et moi commençâmes à les appeler en faisant des grands gestes. Nous leurs criions de venir sur les rochers mais ils n'avaient pas l'air de bien entendre : ils étaient trop loin. Une gerbe de sable fusa du sol juste devant eux : la créature était de retour. Les deux hommes se retournèrent alors que nous leurs criions de courir.
            Ils se mirent à courir dans notre direction au bout de quelques secondes : ils avaient dû la voir. Ou plutôt, les voir. En effet, deux traînées de sables les suivaient rapidement. Heureusement ils arrivèrent à notre hauteur assez vite. Nous vîmes deux énormes paires de pinces sortir du sol et claquer avec avidité puis disparaître à nouveau sous le sable.
 
                        _Bienvenue, dit simplement Taylor.
 
            Après avoir repris leur souffle, les deux hommes nous demandèrent ce que nous faisions là :
 
                        _Taylor cherchait son chien lorsqu'elle est entrée. Quant à moi, j'ai cru qu'elle avait des ennuis, alors je l'ai suivie dans ce... enfin, ici, résumai-je.
                        _Vous êtes là pour nous sauver ? Demanda Taylor.
 
            Ils hochèrent la tête après un regard.
 
                        _Et vous êtes ? Demandai-je.
                        _Je suis le professeur Nick Cutter, dit le blond aux cheveux en bataille, il paraissait un peu jeune pour être professeur. Quoique.
                        _Stephen Hart, répondit l'autre : un grand brun aux yeux bleus plutôt mignon. Et vous ?
                       _Cassandra Milligan.
 
            Je leur serrai la main puis répétai :
 
                       _Professeur ? Et qu'étudiez-vous par ici, au juste ?
                       _C'est une longue histoire, assura-t-il.
 
            Ils nous firent respirer quelques bouffées d'air, ils avaient des bonbonnes d'oxygène. Ils avaient également des gourdes remplies d'eau, un vrai bonheur après des heures passées dans ce désert. De toute évidence, ils étaient équipés et n'étaient pas ici par hasard.
 
                       _Bon, il faut sortir de là, maintenant, annonça le professeur.
                       _Vous avez trouvé ça tout seul ? Demanda Taylor.
 
            Tout le monde sourit.
 
                       _Qu'est-ce que c'est que ces trucs-là ? Questionna-t-il.
                       _Aucune idée, me devança la jeune fille, mais ils sont horribles, ils ont tué des soldats.
                       _Tu l'as vu ? Demanda le brun.
                       _Je l'ai deviné quand Cassie m'a caché les yeux.
 
            Les regards se tournèrent vers moi. Quoi ? Je ne pouvais pas la laisser voir ça !
 
                       _C'est quand on marche sur le sable qu'ils arrivent, enchaîna-t-elle.
                       _Ils sentent les vibrations, expliqua le professeur Cutter.
                       _Je sais, c'est ce que Cassie a dit, répondit la jeune fille.
 
            Ils me fixèrent de nouveau. Stephen releva la tête en regardant autour de lui et dit :
 
                        _Bon, ça va nous rallonger un peu, mais en restant sur les rochers on peut arriver assez près de l'anomalie.
 
            Alors cette lumière, c'est une anomalie ? Connais pas. En tout cas, eux, ils ont l'air de connaître.
 
                        _Qu'est-ce que t'as à la cheville ? Demanda Stephen en observant Taylor .
                        _Elle se l'est tordue, répondis-je.
                        _Avant que Cassie n'arrive, ajouta-t-elle. J'ai pu atteindre les rochers mais ils ont eu ma chienne.
                        _Non non non, ta chienne est vivante, assura le professeur avec bienveillance. Elle est de l'autre côté.
                        _Cool ! S'exclama Taylor. Oh, mais elle m'a pas attendue. Ça c'est pas cool, ajouta-t-elle, attristée.
                        _Fais-moi voir ta cheville, dit le blond.
                        _Tu ne pourras pas marcher, affirma Stephen.
                        _Non ? Et comment je suis arrivée là ? !
 
            Le brun leva les sourcils, amusé par ses réponses. Je cachai un sourire également : cela faisait plusieurs heures qu'elle répondait ainsi du tac au tac à chacune de mes questions.
 
                         _Allez, viens, je vais te porter, proposa Stephen.
                         _Sûrement pas, dit-elle en se relevant. Eh je suis pas une valise, pas besoin de me porter !
 
            Le professeur laissa échapper un léger éclat de rire et dit d'un air moqueur à son ami :
 
                         _Ouh, c'est pas une valise.
                        _C'est pas une valise, répéta Stephen en attrapant son sac à dos.
 
            Nous commençâmes à marcher en restant sur les rochers.
 
                         _Dites, est-ce que c'est une espèce de canular géant ? Questionna Taylor.
                         _Quoi ? Demanda le professeur.
                         _Ben, j'étais tranquille à Londres et d'un seul coup je suis arrivée dans le désert. Vu comment ça s'est passé, j'ai dû être hypnotisée ou un truc comme ça, et amenée ici pour faire une grosse blague. Et après, on a fait le même coup à Cassie. Je parie qu'y a des caméras partout.
                          _Oui, répondit le blond. Et le public va voter pour dire lequel d'entre nous sera mangé le premier.
                         _C'est encore mieux que la télé-réalité, dit Taylor.
                         _Ah, ba alors !
 
            Stephen et moi marchions derrière en silence, je l'avais aidé à prendre un sac sans vraiment lui demander son avis. Il devait se douter que j'étais un peu trop vieille pour croire à ce genre d'histoires. Je savais qu'il se passait quelque chose.
            Au bout de quelques minutes, nous étions à plus d'une centaine de mètres de l'anomalie lorsque le professeur s'écria :
 
                        _Stephen ! Elle disparaît !
 
            En effet, la lumière s'affaiblissait. Stephen saisit Taylor sur son dos qui commença à crier et à se débattre :
 
                        _Mais lâche-moi ! Repose-moi ! Oh !
 
            Il ne l'écouta pas et nous commençâmes à presser le pas. Or c'était la fin du « chemin » de rochers et, sur le sable, tout autour de cette mystérieuse anomalie, des grosses traînées de sable se déplaçaient. C'est alors que la lumière disparut.
 
 

 
 
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#Posté le samedi 11 juin 2011 12:46

Modifié le jeudi 23 février 2012 11:49

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